Fiche Action 4 - Santé de la Femme

Fiche Action 4 - Santé de la Femme

Fiche Action 4 - Santé de la Femme

Le territoire de la CPTS du Confluent fait face à des défis majeurs en matière de santé publique et d’accès aux soins, notamment en ce qui concerne la prise en charge des pathologies chroniques, les maladies infectieuses et la santé de la femme.

Des indicateurs préoccupants en matière de santé publique

  • VIH/Sida : Environ 800 habitants des Yvelines seraient porteurs du VIH sans le savoir.
  • Infections à CMV : Près de 50 % des femmes en âge de procréer ont été infectées au cours de leur vie, et la sensibilisation sur ce virus reste insuffisante.
  • Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) : 222 100 IVG ont été réalisées en 2020 en France, avec un taux d’intervention plus élevé en Île-de-France qu’ailleurs.
  • Dépistage du cancer du col de l’utérus : Inférieur à la moyenne nationale (49,1 % contre 52,2 %).

Un accès aux soins fragilisé par une pénurie de professionnels

Le territoire présente une densité insuffisante de médecins généralistes (6,6/10 000 habitants contre 8,6 en France), ainsi qu’un manque de sages-femmes et de gynécologues. La prise en charge des femmes est particulièrement affectée :

  • Seul Conflans-Sainte-Honorine dispose de gynécologues.
  • Aucun service d’obstétrique n’existe sur le territoire, obligeant les patientes à se rendre à Poissy.
  • La densité de sages-femmes est plus faible qu’ailleurs en France (1,5/10 000 contre 2,1/10 000).

Des difficultés organisationnelles limitant l’efficacité des soins

Le manque de coordination entre professionnels entraîne un parcours de soins hétérogène et inefficace, marqué par :

  • Un réseau d’adressage complexe, rallongeant les délais de prise en charge.
  • Un manque de centralisation des informations, rendant le suivi des patientes non optimal.
  • Des difficultés de communication entre médecins généralistes, sages-femmes et gynécologues.
  • Une prise en charge confuse de la santé de la femme, les sages-femmes devant parfois assurer un suivi pathologique sans référent gynécologue.

Vers une meilleure organisation des soins

Face à ces constats, il est essentiel de renforcer la coordination interprofessionnelle, en optimisant le réseau d’adressage et en améliorant la communication entre professionnels de santé. La mise en place d’une organisation claire et d’une centralisation des informations permettrait d’améliorer l’accès aux soins et la qualité de la prise en charge des patientes sur la CPTS du Confluent.

https://cptsduconfluent-cloud.plexus-sante.fr/apps/files/?dir=/Archive/Fiche%20Action&openfile=8574